Gaël Cosendai (prononcer Kozandê) est né le 13 Avril 1979 à Roanne (France), d’un père suisse né au cameroun, et d’une mère franco-anglaise, suivi par deux soeurs, Joana et Noémie, qui participent au graphisme et au chant, et le petit frère Mathieu (vidéo).
Après quelques années dans le sud de la France, il passe la plus grande partie de son enfance en Corse, où son père est pasteur. Il grandit au son des disque de Bob Dylan, Joan Baez, Peter, Paul & Mary, Donovan, Steve Waring et…Bach. Lorsqu’il atteint l’âge de dix ans, toute la famille déménage à Nanga-Eboko, au Cameroun. L’école par correspondance lui laisse beaucoup de temps pour observer les animaux dans la forêt. C’est là, dans la solitude de la brousse, que Dieu devient pour lui une réalité. Au rythme des hymnes chantés sur les tam-tams, il commence à apprendre le piano et la guitare, qu’il emmènera avec lui dans les camps au retour en Europe. Ses questionnements sur la foi le conduisent plus tard près de Genève, où il termine une maîtrise de théologie en Juin 2005.
La musique prenant de plus en plus de place dans sa vie, il décide alors de s’y consacrer davantage. Deux albums sortent, « Dieu au téléphone » en 2006 et « Nos liens » en 2010, en collaboration avec ses sœurs et ses amis qui deviennent « la Bande Originale ». Gaël est maintenant pasteur à Toulouse et continue la musique en parallèle.
« Ma passion, c’est d’explorer la spiritualité à travers la chanson. Au-delà du discours rationnel, l’art s’adresse aux émotions, suscite des images, raconte des histoires pour appréhender l’invisible. Cette démarche est vieille comme le monde – la Bible contient beaucoup plus de récits ou des poèmes que de discours de théologie systématique. Je suis convaincu que ce n’est pas un hasard. »
« Je suis fan de la musique folk et de son univers, mêlant des instruments acoustiques traditionnels (guitare acoustique, banjo, mandoline, etc.) et des sons électroniques légers qui font le lien entre hier et aujourd’hui. Mes inspirations: Andrew Peterson, Josh Garrels, Jon Foreman, Audrey Assad, The Oh Hello ou encore Sens Unique, Yatal ou Marjolaine Duguay. J’aime l’univers folk pour son côté introspectif, personnel, sa valorisation de la communauté et du partage, son attitude décontractée et ouverte, son sens de la narration qui stimule l’imaginaire. »